Mercredi, 14 décembre, 2022

Nous vous proposons de vous accompagner dans le choix d’une technologie étanche (à accouplement magnétique ou rotor noyé) au travers des 6 études de cas. Le troisième cas traité est celui des liquides avec une tension de vapeur supérieure à 0,5b. 

Quel que soit la température, tout liquide a une pression d’évaporation. Cette pression d’évaporation s’appelle la tension de vapeur. Par exemple la tension de vapeur de l’eau à 100°C est à environ 1 bar.  
Selon la toxicité du liquide pompé et pour prévenir les émissions fugitives une solution étanche est préconisée pour protéger l’environnement et le personnel. 

Quelle technologie choisir ? 

Les pompes étanches sont des technologies qui utilisent des paliers lisses, qui lorsque le liquide passe à l’intérieur du palier et des éléments magnétiques (pour les pompes à accouplement magnétique) ou dans le moteur (pour les pompes à rotor noyé) dégagent des calories, appelés « perte par effet joules ». Ces pertes augmentent la température du liquide. Pour les liquides avec une tension de vapeur excédant 0,5b l’augmentation de température va créer une vaporisation dans les paliers et ainsi une marche à sec. Pour contrer ce phénomène il est nécessaire d’augmenter la pression dans les paliers.

Dans le cas d’une pompe centrifuge mono-cellulaire, il sera nécessaire de mettre une roue de surpression dans la partie moteur pour une pompe à rotor noyé. Pour une pompe à accouplement magnétique, la roue de surpression se trouvera dans la partie accouplement menant. Dans les deux cas l’objectif est de s’assurer que le diagramme de pression à l’intérieur de la pompe ne croise pas la courbe de tension de vapeur du liquide à la température de pompage. Cette solution est commune et standard pour la technologie à rotor noyé. Pour la solution à entrainement magnétique il s’agit d’une exécution spécifique. Rare sont les fabricants qui le propose.

Dans le cas d’une pompe multi-cellulaire, il n’est pas nécessaire de surpresser les paliers lisses car les pressions exercées sont souvent bien supérieures donc le risque de vaporisation est quasi inexistant. 

La majorité des fabricants ne proposent pas de solution surpressée. De ce fait, la technologie à rotor noyé sera à privilégier. Toutefois, les rares solutions proposées sur le marché seront limitées au PN40. 

Dans le cas des gaz liquéfiés (CO2, éthylène, propylène, butane, propane, etc.), il est nécessaire de faire attention à la viscosité des liquides pour des problématiques de portance. Ce sujet est abordé dans le cas numéro 5. 


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